mardi 2 septembre 2014

Le massacre de QANA et 10 ans après le re-massacre de QANA

 Les Noces de CANA en Galilée, passage marquant de la bible, puisqu'il s'agit là du premier miracle accompli par le CHRIST, lors d'un mariage le vin vient à manquer et Marie demande à son fils de montrer au monde son essence divine. Jésus demande alors que l'on remplisse des jarres avec de l'eau. Passage biblique rapporté par St Jean qui sera le seul apôtre à raconter cet épisode.


Par contre nous ne savons toujours pas de nos jours ou se trouve la ville dont parle le nouveau testament, et là dessus les avis divergent (et dix verges c'est énorme...... comme le disait Desproges).

Pour en revenir à nos massacres récurrents à fréquence 10 ans

8 Avril 1996 => Premier massacre - 106 civils morts (réfugiés) dans un camp de l'ONU,
suite à un bombardement massif de l'armée israélienne (c'était l'opération raisins de la colère, haha....haha.....)
C'est fréquent pour Israël d'attaquer les positions de l'ONU vous avez remarqué vous aussi ?Et vous allez voir ce n'est pas fini, inutile de demander des excuses à Israël, il n'en fait jamais !



Et alors après avoir visionné tout ça, je tombe sur la réaction de Lionel Jospin et vous allez écouter son allocution et vous aurais très certainement la même réaction que moi. Bref, j'ai immédiatement pensé que le discours Jospin ou Hollande c'est le même.



2006 => Second massacre - scandale international à l'époque
  
29 juillet 2006 : A défaut de succès militaires, l'Etat terroriste juif bombarde de plus belle la population libanaise : 56 réfugiés sont massacrés en pleine nuit à Cana, dans le sud-ouest, dont 37 enfants - un Guernica de plus. 
 
Les bouchers sionistes entrent au Liban
Une des activités préférées des hélicoptères "de combat" israéliens consiste à détruire à coup de missiles les véhicules civils qui tentent de gagner des zones réputées "calmes". Résultat garanti : cinq ou six morts par voiture, tous de la même famille.

Les criminels de guerre sionistes attaquent également les convois qui circulent dans les "corridors humanitaires" dont ils avaient "permis" la mise en place par l'ONU. Israël ne respecte aucune loi, aucun traité, aucun accord. Pourquoi respecterait-il la "parole donnée" ? Mensonge, ruse et perversité sont des "qualités" sans lesquelles l'Etat juif ne pourrait survivre.

Comme Washington, Tel Aviv méprise profondément les Nations Unies, tout en les utilisant à son profit toutes les fois que la chose est possible. Tuer des Casques bleus ou des fonctionnaires de l'organisation internationale a toujours fait partie du programme sioniste : depuis l'assassinat de Bernadotte (en 1948) jusqu'au récent crime de Khiam, en passant par l'attentat "d'Al-Qaïda" contre le QG de Vieira de Mello à Bagdad (2003), les tueurs israéliens n'ont jamais hésité à frapper une institution qui leur voulait pourtant beaucoup de bien (malgré ses critiques et ses résolutions). Mais on ne peut pas être un peu pro-sioniste. On l'est totalement ou on s'expose à des représailles (mise au pilori pour "antisémitisme" et "punition"). D'ailleurs, ce 29 juillet, Israël attaque un autre poste de l'ONU proche de la frontière ; il y a deux blessés.
 


Les bouchers de Tel Aviv n'hésitent pas à déclarer que toute personne (homme, femme ou enfant) qui reste au Liban sud malgré leurs "avertissements" est automatiquement considérée comme "terroriste". La loi sioniste (rien à voir avec le droit des pays civilisés) autorise Israël à massacrer quiconque ne quitte pas immédiatement le sud du pays (et accessoirement, quiconque prend la route pour obéir à l'injonction - voir quelques lignes plus haut). On commence à comprendre dans quelles conditions les Palestiniens ont "déserté" leur patrie en 1948-49, puis de nouveau en 1967. La seule différence, c'est qu'autrefois, il était très difficile - sinon impossible - de s'informer, alors qu'en 2006, le monde entier peut assister au drame en temps réel. Et pourtant, le monde se tait : le lobby a la situation bien en mains.
 

30 juillet 2006 : Suite au carnage de Cana, perpétré par ses amis israéliens, Mrs. Rice téléphone au Premier ministre libanais pour lui présenter "les condoléances du gouvernement et du peuple américains". C'est ce qu'on appelle la division du travail : Israël massacre, les USA "regrettent"... et continuent de soutenir, de financer et d'armer les tueurs. 
Ce n'est d'ailleurs pas la première fois que les terroristes de Tel Aviv massacrent des civils libanais à Cana. En 1996, pendant l'occupation, ils avaient attaqué un refuge des Nations Unies situé dans cette localité et tué plus de cent personnes. Le prétexte invoqué par les criminels sionistes est le même en 2006 que dix ans plus tôt : un soi-disant tir de roquettes du Hezbollah depuis l'endroit bombardé. Les fables et les mensonges de l'Etat voyou juif ne varient jamais. A quoi bon se donner la peine de les affiner puisque l'opinion occidentale les croit de toute façon. Et si elle ne les croit pas, ce n'est pas la presse sionisée qui dira le contraire.

Au Liban, l'union nationale se renforce. Après le président Lahoud (chrétien maronite), c'est au tour du Premier ministre Siniora (musulman sunnite) de se solidariser avec le parti chiite : "Je remercie le Hezbollah pour les sacrifices qu'il a consentis dans la guerre contre Israël. Je rends hommage à tous ceux qui ont donné leur vie pour préserver l'indépendance et la souveraineté du Liban."  Siniora, qui semble s'être définitivement réveillé après 18 jours d'agression (ce n'est pas trop tôt), condamne fermement les crimes de guerre israéliens et exige que soit ouverte une enquête internationale sur les massacres. 

Siniora agit enfin comme un vrai chef de gouvernement. Il annule la "visite diplomatique" que Condoléanza Rice voulait faire à Beyrouth, lui expliquant qu'il est inutile qu'elle vienne tant que la guerre israélienne contre le Liban n'aura pas cessé. 
  

31 juillet 2006 : Au fur et à mesure que les détails du massacre de Cana transparaissent, la caste politico-médiatique occidentale, complice tacite des tueurs israéliens, commence à s'inquiéter. Pour ne pas s'aliéner une partie du public, elle se met à critiquer très modérément l'Etat juif. Même CNN, la chaîne la plus enchaînée* de toutes, se risque à suivre le mouvement général - tout en continuant de parler de "l'incident de Cana" (sic).

* Wolf Blitzer, responsable de l'information (sic) sur le conflit (re-sic) du Liban, est un Juif sioniste qui a "travaillé" pour l'AIPAC (le fer de lance du lobby) avant d'entrer chez CNN.

Le guignol qui sert de chef d'Etat à la France se surpasse, exprime sa "consternation" devant "cette action injustifiable qui montre, plus que jamais, la nécessité de parvenir à un cessez-le-feu immédiat sans lequel d'autres drames ne peuvent que se répéter" (poil au nez). Quand il s'agit de dénoncer une agression antisémite bidon "commise" dans le RER, Chirac fait moins de simagrées, il sort aussitôt l'artillerie lourde, exprime son "effroi" et "condamne avec la dernière énergie cet acte odieux". Au Liban, c'est autre chose - il est vrai qu'il n'y a pas de RER à Cana...

Surpris par la réaction (pourtant plus que mesurée) du monde non-sioniste, l'Etat terroriste juif décrète une pause des bombardements. Il ne massacrera plus, du moins pas officiellement, pendant 48 heures, "afin de permettre à la population de quitter le Liban sud". Ensuite, on pourra envahir bien tranquillement sans tomber sur un os tous les deux kilomètres (c'est mauvais pour le moral des troupes et de l'arrière). Et on continuera de raser villes et villages : pas grave, puisqu'ils seront forcément vides.

Grâce à cette brillante ruse de guerre, les consternés de l'après-Cana pourront, dès après-demain, aider leur intouchable chouchou à trouver une solution - sa solution - sur le dos des Libanais.  


Conclusion : Le prochain massacre de QANA devrait avoir lieu entre Avril et Aout 2016 => à suivre


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